La nuit des temps...



La nuit des temps written by René Barjavel is by far one of the best I have ever read. This is both Sci-fi and a tragic love story as dramatic as "Romeo and Juliet" & "Tristan and Iseut".

I was forced to read this book in HS and you know what? To tell you the truth, I didn't really like it in the beginning, because I'm not a sci-fi kinda chick... That's why it took me about 2 weeks to read the first 100 pages about this whole scientific expedition, but then I was forced to read the rest for an oral presentaion, so I grabbed a bottle of CocaCola to keep me awake while reading the rest of this book.

And you know what, it did't even take me 2 days to read the rest of the 300 pages!(And let me tell you how slow I am at reading books!!!)hehehe But it was such a beautiful story that I just couldn't let it down.

I wanted to get this book in english version, but unfortunately, they don't have it in english in Montreal. They might actaully have it in States or in Europe, but not in here... So, look it up at the library near you, cuz you really won't regret it. Trust me!

And now, here are some of my favorite passages from the book. (most of them will be the Diary that the main character writes in the book)

"Je suis entré, et je t'ai vue.. Et j'ai été saisi aussitôt par l'envie furieuse, mortelle, de chasser, de détruire tous ceux qui, là, derrière moi, derrire la porte, dans la Sphère, sur la glace, devant leurs écrans du monde entier, attendaient de savoir et de voir. Et qui allaient TE voir, comme je to voyais. Et pourtant, je voulais aussi qu'ils te voient. Je voulais que le monde entier sût combien tu étais, merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle. Te montrer à l'univers, le temps d'un éclair, puis m'enfermer avec toi, seul, et te regarder pendant l'éternité."

. . .

Je le savais. Je regardais tes lèvres. je les ai vues trembler d'amour au passage de son nom. Alors je voulu te séparer de lui, tout de suite, brutalement, que tu saches que c'était fini, depuis le fond des temps, qu'il ne restait rien de lui, pas même un grain de poussière quelque part mille fius emporté par les marée et les vents, plus rien de lui, plus rien du reste, plus rien de rien... Que tes souvenirs étaient tirés du vide. Du néant. Que derrière toi il n'y avait plus que le noir, et que la lumière, l'espoir, la vie étaient ici dans notre présent, avec nous. J'ai tranché derrière toi avec une hache. Je t'ai fait mal. Mais toi, la première, en prononçant son nom, tu m'avais broyé le coeur.

. . .

Je ne suis pas un adolescent romanesque. Je ne suis pas une brute congestionnée gouvernée par son estomac et son sexe. Je sui raisonnablemet raisonnable, sentimental et sensuel, et capable de maîtriser mes émotions et mes instincts. J'ai pu rapidement supporter de voir cette brute se couucher sur toi et entrer dans les merveilles de ton corps. Ce qui m'a bouleversé, c'est que je l'ai ;u sur ton visage. Tu aurais pu ne pas tuer cet homme. Il t'avait dit qu'il te conduirait dehors. Peut-être mentait-il, mais ce n'est pas pour assurer ta fuite que tu l'as tué, c'est parce qu'il était dans ton ventre et que tu ne pouvais pas le supporter. Tu l'as tué par amour pour Païkan. Amour... Ce mot, que la traductrice utilise parce qu'elle ne trouve pas l'équivalent du vôtre,n'existe pas dans votre langue. Depuis que je t'ai vu vivre avec Païkan, j'ai compris que c'était un mot insuffisant. Nous disons "je l'aime", nous le disons de la femme, mais aussi de fruit que nous mangeons, de la cravate que nous avons choisie, et la femme le dit de son rouge à lèvres. Elle dit de son amant : "Il est à moi". Tu dis le contraire : "Je suis à Païkan", et Païkan dit : "Je suis à Eléa". Tu es à luim tu es u partie de lui-même. Parviendrais-je jamais à t'en détacher? J'essaie de t'intéresser à notre monde, je t'ai fait entendre du Mozart et du Bach, je t'ai montré des photos de Paris, de New York, de Brésil et je t'ai parlé de l'histoiredes hommes, de celle du mois que nous connaissons et qui est notre passé si bref à côté de la durée immense de ton sommeil. En vain. Tu es derrière un mur. Tu ne touches pas notre temps. Ton passé t'a suivie dans le consciennt et le subconscient de ta mémoire. Tu ne pense qu'à t'y replonger, à le retrouver, à le revivre. Le présent pour toi c'est lui...

-La nuit des temps by René Barjavel.